03/11/2020
Afin de répondre aux besoins et attentes de leurs administrés, de plus en plus de collectivités territoriales choisissent d’investir pour aménager un terrain multisports en accès libre. A la fois lieu de pratiques sportives et de rencontres intergénérationnelles, cet espace dédié au sport doit être adapté à chaque projet. Voici 5 conseils pour réussir votre aménagement de city stade.
Choisir le meilleur emplacement :
Il est essentiel de tenir compte des riverains qui peuvent être gênés par les nuisances sonores. Il convient si c’est possible de mettre en place une distance minimale entre l’équipement sportif et les habitations afin d’éviter les conflits. Néanmoins, une concertation peut être réalisée avec le voisinage pour trouver des alternatives comme par exemple des restrictions horaires.
Il existe des dimensions standards qui permettent d’optimiser les coûts (9x18 m, 11x25 m ou 15x 33 m, entre autres). Vous pouvez aussi opter pour des dimensions personnalisées afin que l’espace disponible soit totalement adapté au lieu d'implantation, entre 2 immeubles par exemple.
La fréquentation est aussi une variable déterminante pour choisir la taille de son équipement sportif. Elle doit être estimée en fonction des infrastructures de proximité (transports en communs, taille des établissements scolaires, présence d'autres complexes sportifs…).
Enfin, la hauteur des grilles de frontons et des lisses permettent de répondre aux exigences pratiques et de sécurité pour éviter que les balles et ballons ne s’échappent du terrain. En effet, la proximité d’une route ou d’un bâtiment déterminera la hauteur adéquate du city stade. A noter, des systèmes de pare-ballons en filet ou filet armé peut être ajouter à la structure pour gagner encore en hauteur.
Tout dépend de vos attentes en terme de longévité et de facilité d’entretien. Le climat est un facteur déterminant. Selon que votre projet est soumis à la chaleur, à la pluie, au froid, aux embruns marins, le bon choix des matériaux est essentiel !
L’acier est un matériau réputé pour sa solidité. Sa longévité est renforcée par sa galvanisation et/ou l’application d’une peinture. Notez que l’acier thermolaqué répond à la fois à un critère esthétique et à grande résistance à la corrosion.
Le bois, même s’il répond à une tendance écologique, reste soumis aux impacts des balles et nécessite davantage d’entretien. Certaines essences de bois sont plus adaptées pour un usage en extérieur comme le robinier. Le HPL (bois résiné) est une solution intéressante pour apporter un aspect bois au terrain multisports tout en étant robuste.
Quant à l’inox et l’aluminium, ils sont extrêmement résistants notamment aux embruns. Toutefois, ils sont limités sur le plan esthétique et surtout restent relativement coûteux.
Afin de choisir vos options, vous devez tenir compte des sports que vous souhaitez voir pratiquer sur l’équipement. Pour la pratique du volley, du badminton ou du tennis il faudra intégrer un poteau multifonction. Si les pratiquants de basket sont nombreux, pensez à mettre plusieurs paniers même en lisse ou en arrière de but (type playground) pour permettre de jouer en simultané. Les mini-buts de côté, quant à eux, permettent de jouer plusieurs matchs en même temps en divisant les espaces de jeu.
Tenez compte également du public ! si le terrain multisports est situé à proximité d’une école primaire, des options spécifiques comme la gravure ludique et pédagogique peut être envisagée.
Le mobilier urbain sportif complète ces espaces de loisirs : assis/debout pour les spectateurs, point rencontre, table de teqball ou de tennis de table…
L’aménagement d’un terrain multisports est très encadré notamment par la norme EN 15312+A1. Elle spécifie les exigences, y compris de sécurité, pour l’équipement lui-même, pour son installation, son contrôle et sa maintenance. Elle s’applique aux équipements sportifs en accès libre destinés à une utilisation publique, individuelle et collective, principalement par des enfants et des adolescents.
Elle inclut une exigence spécifique pour l’entrée et la sortie d’utilisateurs en situation de handicap (accès de 800 mm de largeur au minimum).
Ce type d’équipement n’est pas destiné à être utilisé par de très jeunes enfants, par exemple, de moins de 36 mois.
Chaque équipement doit faire l’objet d’un certificat de conformité délivré avant sa mise en service. Il est préférable que la délivrance de ce certificat soit effectuée par un organisme indépendant du fabricant.
Vous l’avez compris, il faut surtout bien définir en amont votre projet : ses objectifs, son environnement et son budget. Besoin d’un conseil, contactez QUALI-Cité.